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Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques

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COP 30
Image illustrative de l’article Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques

Type Conférence des parties
Édition 30e
Localisation Belém
Coordonnées 1° 25′ 18″ sud, 48° 27′ 22″ ouest
Organisateur Brésil
Date 10 au
Participant(s) Pays membres de la CCNUCC

Carte

Le président Lula pendant la cérémonie d'annonciation de la COP 30

La conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques, ou COP 30, est une conférence internationale organisée par l'Organisation des Nations unies qui se déroule du 10 au à Belém, dans le nord du Brésil, capitale de l'État du Pará au sein de l'Amazonie. Elle est la 30e conférence des parties (d'où son acronyme) et réunit les pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Organisation

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Date et lieu

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L'organisation d'une COP est tournante selon les blocs géographiques des Nations unies[1]. Après l'Asie-Pacifique et les Émirats arabes unis en 2023 à Dubaï, puis la région d'Europe de l'Est en novembre 2024 à Bakou, il revient à désigner un pays du bloc « États d'Amérique latine et des Caraïbes » pour la Cop 30 de 2025. C’est le Brésil qui est retenu en mai 2023[2].

En 2023, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, s'est engagé à réduire à néant d'ici à 2030 la déforestation dans son pays, qui l'a positionné en tant que champion en matière de protection des forêts, tout en faisant avancer son projet d'adhésion à l'OPEP+. Il a déclaré au cours de la COP 28 qu’il demanderait aux producteurs de pétrole de se préparer à « réduire » la place des énergies fossiles[3].

Le , le président autrichien a annoncé à l'AFP renoncer à y participer, estimant la note d'hébergement trop élevée alors que son pays a mis en place un cadre budgétaire contraint[4].

Réunions préparatoires

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Conférence technique sur le climat (Bonn, 16 au 26 juin 2025)

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La Conférence technique sur le climat de Bonn, qui s'est tenue du 16 au , est la 62ᵉ session des organes subsidiaires (SBS62) et a rassemblé des délégués de gouvernements, d'organisations internationales et de la société civile pour avancer sur plusieurs fronts en matière de politique climatique.

Si quelques avancées ont été obtenues notamment sur l’adaptation, avec la définition d’indicateurs permettant de mesurer les avancées vers le Global Goal on Adaptation (GGA) prévu par l’accord de Paris[5] ou sur la « transition juste » (Just Transition Work Programme), pour laquelle un cadre a été avancé pour que la transition vers les solutions bas-carbone prenne davantage en compte les travailleurs, les communautés vulnérables et les dimensions sociales[6], force est de constater que ces progrès sont faibles. Le groupe des pays en développement aux vues similaires (LMDC) et le groupe arabe, dont l'Arabie saoudite est membre, se sont en particulier opposés à Bonn à toute référence aux possibilités de s'affranchir des combustibles fossiles dans le contexte du développement des énergies propres et de la « cuisine propre »[Note 1]. Ces groupes ont insisté sur le fait que les voies de transition devaient dépendre des circonstances nationales[6].

Le financement climatique, à savoir l'allocation aux pays en développement par les pays du Nord, responsables historiques du réchauffement, est la principal obstacle. Il avait été évalué en 2024 à 1 300 Md$/an, un montant issu de la proposition conjointe du groupe de négociation G77+Chine [134 pays]. Mais dans la déclaration finale de la COP 29 à Bakou, le montant retenu n’est que de 300 Md$/an (256 milliards d’euros) à l’horizon 2035, sans plancher d’allocation pour les pays les moins avancés. Seule une feuille de route visant à mobiliser le financement attendu, intitulée « Baku to Belém Roadmap to $1.3 trillion », a été lancée[7].

17e sommet des BRICS, sous présidence brésilienne (Rio de Janeiro, 6 et 7 juillet 2025)

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Photo des dirigeants présents au 17e sommet des BRICS à Rio de Janeiro en juillet 2025.

Les 6 et 7 juillet 2025, s'est tenue à Rio de Janeiro le dix-septième sommet des BRICS[Note 2], présidé par le Brésil, qui a adopté une stratégie similaire à celle qu'il avait adoptée en 2024 avec le G20 sur les agendas climatiques, amenant au sommet du groupe des questions traditionnellement abordées exclusivement dans les négociations de la Convention-cadre des Nations Unies, profitant des espaces de décision multilatéraux pour rechercher un consensus qui facilite les discussions à Belém[8]. Le sommet adopte ainsi la « Déclaration-cadre des dirigeants des BRICS sur le financement du climat », affirmant plusieurs engagements tels que : allouer 40 % des financements de la Nouvelle Banque de développement (NDB) à des projets climatiques d’ici 2026, soutenir les financements mixtes et les instruments de financement tels que les obligations vertes, promouvoir l’utilisation des monnaies locales pour atténuer le risque de change et renforcer la coopération entre les banques de développement de l’Union[9]. La déclaration appelle également les pays les plus riches à renforcer leurs « objectifs 2030 de financement de l'action climatique dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN), et à atteindre des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles de manière significative avant 2050, de préférence d’ici 2030, et des émissions nettes négatives immédiatement après »[10].

Rencontre des chefs de délégation (Shamakhi (Azerbaïdjan), 23-24 juillet 2025)

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Sous l’égide de la troïka des présidences (COP28, COP29, COP30), la rencontre des chefs de délégation qui s'est tenue à Shamakhi, en Azerbaïdjan, les 23 et 24 juillet 2025, a permis d'engager un dialogue informel sur la feuille de route « Baku to Belém Roadmap to $1.3 trillion », l’adaptation, la mitigation, la transition juste et la technologie[11]. Cette feuille de route est un plan non contraignant mais « cadre de référence cohérent » pour atteindre l'objectif de financement de 1,3 trillions USD/an[12], élargir la source des financements : public, privé, bilatéral, multilatéral, dons, instruments concessifs, non-endettants[13] et soutenir les voies de développement sobre en carbone, résilientes au climat, et la mise en œuvre des contributions nationales (NDCs) et plans d’adaptation[14].

Pré‑COP30 (Brasília, 13-14 octobre 2025)

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La Pré-COP[Note 3] qui s'est tenue à Brasilia les 13 et a rassemblé des ministres du climat et des négociateurs clés pour débattre des sujets stratégiques (finance climatique, sortie des combustibles fossiles, etc.) en amont de la COP. Elle a été l’occasion pour la présidence brésilienne de poser le ton : l’objectif déclaré est que COP30 soit « la COP de la mise en œuvre ». Plusieurs ministres ont souligné qu’il ne s’agissait plus tant de négocier de nouveaux cadres que d’activer ceux déjà existants[15],[16]. Le financement climatique fait toujours partie des points de blocage. Même si l’impulsion est claire, les modalités concrètes de mise en oeuvre (montants, instruments, calendrier) restent peu définies et plusieurs analyses relèvent que peu de pays ont soumis de nouveaux engagements solides avant la Pre-COP, ce qui limite l’élan politique[17].

Défis et controverses liées à l'organisation

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Hébergement

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Plusieurs mois avant l'événement, des rapports faisant état de pratiques abusives en matière de prix d'hébergement ont été publiés. Certaines annonces sur des plateformes telles que Airbnb affichaient des prix pouvant atteindre 9 320 US$ par jour, contre un tarif normal de 11 dollars, tandis qu'un appartement pour une personne sur Booking.com était proposé à 15 266 dollars par nuit[18]. Ces chiffres ont conforté les allégations de spéculation immobilière généralisée, le gouvernement brésilien lui-même qualifiant les prix d'« extrêmement élevés et incompréhensibles »[19]. En réponse, le gouvernement fédéral brésilien a annoncé des mesures visant à limiter les prix abusifs et a déclaré qu'il mettrait à disposition 26 000 lits supplémentaires, en utilisant des bateaux de croisière, des écoles, de nouveaux hôtels et des installations militaires[20]. Cependant, un accord de régulation des prix avec l'industrie hôtelière, annoncé précédemment, n'avait toujours pas été signé en juillet 2025, en raison de la résistance du secteur[18]. Le gouvernement brésilien a loué des navires pour l'hébergement, amarrés au Pier Outreiro, reconstruits, à savoir le MSC Seaview et le Costa Diadema, tous deux pour les 15 jours de l'événement et les plus grands navires de passagers de la ville, chacun avec une chambre pour au moins 200 dollars US par jour[21].

En réaction, 27 pays ont signé une lettre exigeant des solutions et certaines nations ont fait pression sur le Brésil pour que l'événement soit déplacé dans une autre ville[22]. Les coûts élevés sont restés le principal obstacle pour les participants, une enquête de l'ONU réalisée en août 2025 a révélé que seuls 18 des 147 pays ayant répondu avaient trouvé un hébergement[23]. Cette situation a conduit des délégations, comme celle de l'Autriche, à annuler leur participation et a également eu des répercussions sur les locataires locaux, dont certains ont déclaré que leurs propriétaires leur avaient demandé de quitter leur logement pour laisser la place à des visiteurs fortunés[24].

Participants

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Nombre de délégués inscrits

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Avec 56 118 délégués inscrits, la COP30 est provisoirement la deuxième plus grande COP de l'histoire, derrière la COP28 à Dubaï, à laquelle ont participé plus de 80 000 personnes. Le total final réel est toutefois souvent inférieur au nombre des inscrits, ce qui pourrait faire changer le positionnement de la COP en taille[25].

Sur les 198 parties à la CCNUCC, 194 ont inscrit des délégations à la COP30. La taille moyenne des délégations (59 personnes) est inférieure à celle des deux COP précédentes et est similaire à la moyenne de la COP26 à Glasgow et de la COP27 à Charm el-Cheikh. Le Brésil, pays hôte, a envoyé la délégation la plus importante avec 3 805 personnes inscrites. La Chine (789) et le Nigeria (749) suivent respectivement en deuxième et troisième position. Les suivants sont l'Indonésie (566), la République démocratique du Congo (556), la France (530), le Tchad (528), l'Australie (494), la Tanzanie (465) et le Japon (461). Le Royaume-Uni se trouve assez loin dans le classement, avec une délégation de 210 personnes[25].

Le président de la République, Luiz Inácio Lula da Silva, lors de la photo officielle de la conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques (COP30). Parc de la Ville – Belém

Nombre d'observateurs

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Les observateurs des négociations constituent généralement le deuxième groupe le plus important lors des sommets de la COP. À Belém, plus de 12 000 observateurs sont enregistrés, dont une grande majorité représente des organisations non gouvernementales (ONG). Il peut s'agir d'organisations caritatives, telles que WWF, Ocean Conservancy et WaterAid, ainsi que de groupes de pression représentant des intérêts particuliers, tels que World Farmers' Organisation, International Association of Oil & Gas Producers et Nuclear Energy Institute[25].

Absence des États-Unis à la COP30

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Les États-Unis, ayant adopté un positionnement climatosceptique et décidé de se retirer de l'Accord de Paris, un retrait qui prend effet le , n'ont pas envoyé de délégation officielle[26],[27]. Néanmoins plus d’une centaine de responsables américains locaux, gouverneurs, maires et autres élus engagés participent à la conférence[26].

Sous la présidence de Donald Trump, le pays a affiché un soutien franc aux énergies fossiles — et un mépris pour la lutte contre le changement climatique — tout en cherchant à perturber les actions dans d’autres forums multilatéraux, notamment les négociations sur les plastiques[28] et les émissions liées au transport maritime[29]. Cette absence américaine peut être perçue comme un signal politique négatif car l’absence d'un des plus gros émetteurs historiques de gaz à effet de serre affaiblit la légitimité de la conférence : beaucoup estiment que sans les États-Unis la « responsabilité partagée » et le multilatéralisme climatique sont fragilisés[30]. Toutefois certains diplomates accueillent l’absence américaine comme préférable à une participation « nuisible ». En effet, l’administration américaine risque d’intervenir pour bloquer ou affaiblir certains compromis. De même cette absence peut libérer les autres pays de devoir composer avec un partenaire majeur souvent critique ou opposé à des mesures climatiques fortes, ce qui pourrait favoriser la négociation d’un compromis plus ambitieux[31].

État du climat en 2025

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État des émissions de gaz à effet de serre en 2025

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De nombreux rapports, études ou analyses réalisés par les organisations internationales qui font référence en la matière (PNUE, OMM, AIE,…) ont été publiés avant la COP. Ces publications alertent toutes sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui continuent à augmenter, et sur le fait que la fenêtre d'opportunité pour limiter le réchauffement à + 1,5 °C est en train de se refermer.

Édition 2025 du rapport annuel du PNUE

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Selon le seizième « Emissions Gap Report », publié le , par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont toujours bien trop importantes pour limiter la hausse des températures mondiales en dessous des seuils fixés par l'accord de Paris en 2015, soit « nettement en dessous de +°C » et si possible à +1,5 °C ». Les projections relatives au réchauffement climatique pour ce siècle, basées sur la mise en œuvre intégrale des contributions déterminées au niveau national (CDN), sont désormais de 2,3 à +2,5 °C, tandis que celles basées sur les politiques actuelles sont de +2,8 °C. À titre de comparaison, le rapport 2024 faisait état de 2,6 à +2,8 °C et +3,1 °C[32].

Bulletin GES 2025 de l'OMM

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L'édition 2025 du bulletin GES de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) sur les concentrations atmosphériques des trois principaux GES persistants (à longue durée de vie) est publiée le . Les 11 années de 2015 à 2025 sont les plus chaudes jamais enregistrées en 176 ans d’observation, les trois dernières années occupant la tête du classement. Les concentrations de gaz à effet de serre qui avaient dépassé des records en 2024 ont continué à augmenter en 2025. La température moyenne mondiale pour la période janvier-août 2025 était de 1,42°C au-dessus des niveaux préindustriels, soulignant l’accélération du rythme du changement climatique[33],[34].

Déroulement des travaux

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S’adressant à la conférence, le président Lula a déclaré : «La COP30 sera la COP de la vérité» à une époque de « fausses nouvelles et de désinformation » et de «rejet des preuves scientifiques». Sans nommer le président Trump, le président Lula a poursuivi: «Ils contrôlent les algorithmes, sèment la haine et propagent la peur», « Il est temps d’infliger une nouvelle défaite aux négationnistes », a-t-il ajouté[35].

Notes et références

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  1. Le terme clean cooking (en français : « cuisson propre » ou « cuisson propre et durable ») désigne l’ensemble des solutions de cuisson qui réduisent les risques pour la santé humaine et pour l’environnement liés à l’utilisation de combustibles traditionnels (bois, charbon, kérosène, fumier, etc.).
  2. En 2025, les BRICS sont composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud (membres originaux qui ont donné son nom au bloc), ainsi que de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, de l’Éthiopie, de l’Indonésie et de l’Iran. Participent également à des discussions conjointes en tant que partenaires : le Bélarus, la Bolivie, le Kazakhstan, Cuba, la Malaisie, le Nigeria, la Thaïlande, l’Ouganda et l’Ouzbékistan.
  3. une Pre-COP est une réunion préparatoire, souvent environ un mois avant la conférence, destinée à favoriser un premier échange de vues entre ministres, chefs de délégation et parties prenantes.

Références

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  1. (en) Kate Abnett, « Groupes régionaux d’États Membres représentés à l’Organisation des Nations Unies », sur un.org (consulté le )
  2. (en) La Croix (avec AFP), « Brésil : Lula annonce que la COP30 aura lieu à Belem, en Amazonie, en 2025 », sur la-croix.com/, (consulté le )
  3. Le Monde avec AFP, « L’Azerbaïdjan accueillera le prochain sommet de la COP en 2024. », sur lemonde.fr, (consulté le )
  4. « Plus de 1.000 dollars par nuit: le président autrichien renonce à la COP30 au Brésil à cause des prix des hôtels trop élevés », sur BFM Business, (consulté le )
  5. (en) « Bonn Climate Change Conference - June 2025 - UN Framework Convention on Climate Change – UNFCCC », sur enb.iisd.org, (consulté le ), p. 1
  6. a et b (en) « Bonn bulletin: Just transition talks find firmer footing », sur climatechangenews.com, (consulté le ), p. 1
  7. Audrey Garric, « Climat : à Bonn, des négociations laborieuses entravées par les questions financières », Le Monde, (consulté le ), p. 1
  8. (pt) « BRICS abre novas perspectivas para negociações climáticas da COP30 - « Les BRICS ouvrent de nouvelles perspectives pour les négociations sur le climat de la COP30 » », sur climainfo.org.br, (consulté le )
  9. (pt) « Países do BRICS se unem em torno de agenda climática assertiva antes da COP30 - « Les pays des BRICS s’unissent autour d’un programme climatique affirmé avant la COP30 » », sur wribrasil.org.br, (consulté le )
  10. (pt) Rafael Cardoso, « Brics cobra US$ 1,3 trilhão em financiamento climático até a COP30 - « Les BRICS collectent 1,3 trillion de dollars de financement climatique jusqu’à la COP30 » », sur agenciabrasil.ebc.com.br, (consulté le )
  11. (en) « The road to Belém », sur unfccc.int, (consulté le )
  12. (en) « COP30: What does the ‘Baku to Belém roadmap’ mean for climate finance? », sur carbonbrief.org, (consulté le )
  13. (en) « Baku to Belém Roadmap to 1.3T », sur carbonbrief.org, (consulté le )
  14. (en) « Baku-Belém Roadmap: the path to COP30 », sur eccoclimate.org, (consulté le )
  15. (en) Enrique Villamil, « COP30 Presidency launches Pre-COP on October 13-14 in Brasilia », sur cop30.br, (consulté le )
  16. (en) Laura Marques, « Pre-COP concludes with progress toward consensus on implementing agreements and strengthening adaptation », sur cop30.br, (consulté le )
  17. (en) Riya Amin, Alden Meyer, Gustavo Pinheiro et Cosima Cassel, « From Brasilia to Belem: what the Pre-COP discussions mean for COP30 dynamics », sur e3g.org, (consulté le )
  18. a et b (pt) Roberto Peixoto, « COP30: imbróglio entre governo e hotéis por preço de diárias em Belém segue emperrado; entenda a crise », sur g1.globo.com, (consulté le ).
  19. (en) Fabiano Maisonnave, « Surreal prices for COP30 in Brazil's Amazon leave attendees scrambling for accommodation », sur AP News, (consulté le ).
  20. (pt) Filipe Matoso, « Governo federal propõe acordo com hotéis de Belém para evitar preços 'abusivos' na COP30 », sur g1.globo.com, (consulté le ).
  21. (en) « Brasil ensures accommodation for all countries at COP30 », sur cop30.br, (consulté le ).
  22. (pt) Rédaction Globo, « Presidente da COP30 diz que países pediram retirada do evento de Belém por preços 'extorsivos' em hotéis », sur g1.globo.com, (consulté le ).
  23. (pt) Rafael Garcia, « Presidente da COP30 diz que países pediram retirada do evento de Belém por preços 'extorsivos' em hotéis », sur g1.globo.com, (consulté le ).
  24. (pt) Valéria Martins, Juliana Bessa, Gil Sóter, Carolina Mota et Marcus Passos, « Presidente da COP30 diz que países pediram retirada do evento de Belém por preços 'extorsivos' em hotéis », sur g1.globo.com, (consulté le ).
  25. a b et c (en) « Analysis: Which countries have sent the most delegates to COP30 ? », sur carbonbrief.org, (consulté le ).
  26. a et b « COP30 au Brésil : les Etats-Unis n’enverront pas de délégation officielle », sur Libération, (consulté le )
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  30. (en) Delger Erdenesanaa, « As COP30 begins, countries face ‘hard truth’ of 1.5 °C global warming », sur cen.acs.org, (consulté le )
  31. (en) « The temperature at Cop30: Trump’s absence better than a US wrecking ball », sur theguardian.com, (consulté le )
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  33. (en) « L’année 2025 devrait être la deuxième ou troisième année la plus chaude jamais enregistrée dans un contexte de tendance au réchauffement exceptionnellement intense », sur wmo.int, (consulté le ).
  34. (en) « State of the Climate - Update for COP30 » [PDF], sur wmo.int, (consulté le ).
  35. Georgina Rannard, Fight fake news and defeat climate deniers, Brazil's Lula tells UN talks, BBC news, 10 novembre 2025.

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Articles connexes

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Liens externes

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