Ce portail vise à mettre en valeur les différents biens patrimoniaux du Canada, qu'ils soit inscrits au niveau fédéral, provincial, voir même municipal. Il utilise principalement les biens inscrits au répertoire des lieux patrimoniaux du Canada, mais aussi les différent inventaires provinciaux.
Lumière sur
Lac Kejimkujik
Le parc national de Kejimkujik est un parc national du Canada situé en Nouvelle-Écosse, à environ 174 km à l'ouest d'Halifax. Le parc qui protège 404 km2 comporte deux secteurs. Le principal, dans une pénéplaine du centre-sud de la province, protège une forêt mixte, des cours d'eau et des lacs peu profonds. Il est riche de plusieurs espèces animales et végétales qui ne sont ordinairement présents que beaucoup plus au sud sur la côte atlantique. Le parc possède aussi une annexe sur l'océan Atlantique avec une côte découpée avec deux lagunes et des plages où niche le pluvier siffleur.
Les terres du parc sont occupées depuis au moins 4 500 ans par les Micmacs et leurs aïeux, comme en témoignent 38 sites archéologiques et trois sites villageois micmacs. Il comporte aussi quatre sites de pétroglyphes — l'un des plus important regroupement de l'est de l'Amérique du Nord. Partiellement abandonné à l'arrivée des Français en Acadie, les Micmacs sont retournés sur le site au cours du XIXe siècle pour tenter d'en cultiver le sol avant de servir par la suite de guides de chasse et de pêche.
Le région du parc a servi au cours du XIXe siècle pour l'agriculture, l'exploitation forestière et a même connu une petite ruée vers l'or. À partir du début du XXe siècle, plusieurs clubs de chasse et de pêche s'installent sur le territoire, ouvrant ainsi le temps de sa vocation touristique. Le parc a été créé en 1967 suite à une entente fédérale-provinciale officialisée en 1974.
Tombes de l'expédition Franklin de 1845 sur l'île Beechey. Il y a en fait cinq tombes : celles des trois membres de l'expédition, mais aussi celle de Thomas Morgan du HMS Investigator mort en 1853 lors d'une mission de recherche et une cinquième tombe non identifiée.
Ce patrimoine, nous le meurtrissons cependant, parfois impunément, comme si nous étions tentés d'effacer l'ardoise au profit d'un style que l'on qualifie de contemporain. Mais un milieu de vie dissocié de son passé ne s'en trouve-t-il pas, par le fait même, appauvri ?
Bien quelle commémore Louis Riel, ce dernier n'a habité la maison Riel à Winnipeg que quelques mois en 1883 ainsi que lors de son exposition funèbre en 1885.